woman holding her face in dark room

Introduction

Vous êtes-vous déjà imaginé ce scénario de vie ? 

Comment vivre sans argent ? Quel impact sur le monde dans lequel on vit, bercé par le capitalisme ? 

Qui sera riche ? Qui sera pauvre ? Ces notions seront-elles toujours d’actualité ? 

Sur quoi seraient basés nos échanges ? 

Comment déterminerions-nous la valeur de ce que l’on propose ? 

Voici toutes les questions que je me suis posée ce matin et j’ai décidé d’en faire un conte. 

 

Début du conte : 

 

Alya, préoccupée par les mouvements d’argent sur son compte en banque, appelle son banquier 2 fois par jour.

Elle est angoissée à l’idée de perdre un centime alors qu’elle gagne 100 000€ à l’année. 

Sauf qu’aujourd’hui, fatiguée, elle s’assoupit dans son hamac en regardant sa nièce jouer avec des coquillages sur la plage…

Le rêve (ou le cauchemar) commence.

Dans un monde où l’argent disparaît subitement, l’île est plongée dans le chaos. 

Les gens se retrouvent désemparés et se débattent avec des comportements absurdes et des émotions contradictoires.

Alya – obsédée depuis toujours par l’argent – se lance dans une quête désespérée au moindre centime afin d’être sûre de pouvoir contrer cette crise monétaire inédite. Il s’ensuit une course effrénée pour le dernier billet (10€) en circulation qui se trouve dans la tirelire de la nièce d’Alya.  De l’autre côté, ses cartes bancaires refusées systématiquement dans les différents magasins, ses comptes bancaires sont remis à zéro – ce qui provoque un cocktail explosif d’émotions (anxiété, colère, peur pour l’avenir) ; que va devenir Alya, dont la vie entière a été construite sur l’argent et des possessions matérielles ? 

Comment va-t-elle s’en sortir ? 

La crise est mondiale et l’autorité bancaire décide qu’il ne reste qu’une option : revenir à la monnaie originelle – les coquillages – .  Parmi toutes les décisions prises par les banques, celle-là est sans doute la plus absurde mais à quoi bon résister, après c’est eux qui créent l’argent et aujourd’hui, ils n’ont plus le choix que de retourner aux bases de la monnaie. 

Dans cette nouvelle réalité, des situations comiques émergent : trocs délirants entre commerçants (voiture vs nourriture par exemple), les cafés sont payés en coquillages, les étiquettes de prix sont désormais aussi en coquillages et face à la pénurie de cette « nouvelle » monnaie sur les îles, on interdit aux enfants de jouer avec les coquillages afin de préserver le peu de richesses existants encore sur Terre.  

C’est le chaos…

 

Voilà, c’est fini pour aujourd’hui ! 

Cet article est un peu différent des autres ; ce n’est ni un témoignage, ni un partage d’expertise et d’informations sur les différents sujets qui m’animent tant. 

Ici, j’aimerais vous montrer une autre facette de moi – celle de la conteuse d’histoires – qui durant tout l’été tentera de vous faire vibrer par ses écrits. 

Bonnes vacances et amusez-vous bien !

A très bientôt 

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